Paroles – Peintures Sonores

Comme en hiver

Je me sens comme en hiver à la plage,
Comme un désert sans nuage,
Infini, immortel,
En communion avec le ciel.

Je me sens comme en hiver à la plage,
Comme un dessin sans image,
Solitaire suspendu,
En plein rêve d’un monde perdu.

Je me sens comme en hiver à la plage,
Comme un cours d’eau sans barrage,
Libre et fluide dans sa chute,
Dérivant sans le moindre but.

Je me sens comme en hiver à la plage
Comme une famille de coquillage,
En voyage vers la côte,
Sortant du sable la tête haute.

Je me sens comme en hiver à la plage,
Comme un train au démarrage,
Un cycliste en repérage,
Un pirate à l’abordage,
Un lion hors de sa cage.

Je me sens comme en hiver à la plage
Et me noie dans la paysage.
Je perds mon identité,
Me noie dans l’immensité.
Je me sens comme en hiver à la plage,
Comme un gratte ciel sans étage,
Comme en hiver à la plage.

Tous un rêve

On a tous en nous un rêve.
Quel est le tien?
Quel est le mien?
On a tous en nous un rêve.
Un rêve.
Tous.
Tous un rêve.

On a tous en nous un rêve,
Vautré dans le caniveau,
Qui regarde vers le ciel,
Questionne son étincelle.

On a tous en nous un rêve,
Aux parfums oubliés,
Qui s’échappe dans le vent,
Emporté par le temps.

On a tous en nous un rêve
Brisé par nos cerveaux.
Imagine le renaître.
Imagine le plus beau.

On a tous en nous un rêve,
Qui attend nos accords
Pour émerger des peurs,
Émettre sa lueur.

On a tous en nous un rêve
Un rêve est un voyage.
On a tous en nous un rêve
Irréel ou concret.
On a tous en nous en rêve.
Tous un rêve.

On a tous en nous un rêve
D’une clarté croissante,
Aux saveurs exotiques
Et aux lumières vivantes.

On a tous en nous un rêve,
Comme un feu d’artifice,
Intense et éternel,
Qui s’élève des plaines.

On a tous en nous un rêve
Flottant sur du velours,
Croisière de vie princière,
Hisse les voiles de l’amour.

On a tous en nous un rêve
Tous un rêve.
Tous.
Tous un rêve.

Vers l’unité

Je pars à la rencontre d’un autre continent.
J’embarque aussitôt, l’inconnu m’attend.
L’agitation mentale se fait balayer.
Les vagues incessantes viennent me tranquilliser.

Calme et confiance nourrissent ma joie.
Je navigue à vue, est-ce que quelqu’un me reçoit ?

Ecoute et rêves aiguillent ma traversée.
Je sens que je voyage vers l’unité.
Je sens que je voyage vers l’unité.
Je sens que je voyage vers l’unité.

J’arrive au soleil,
Et devient plus aimant,
Le ciel écarlate
A chassé mes tourments.
Un sourire discret se devine sur mes traits.
Il dessine en couleur mes yeux illuminés.

Calme et confiance nourrissent ma joie.
J’embrasse à pieds nus la terre qui me reçoit.

Ecoute et rêves m’ont redirigé.
J’arrive chez moi.
J’arrive chez moi.
J’arrive chez moi sans avoir bougé.
Sans avoir bougé.

Dernière frontière

Le souffle des rails hante mes nuits.
Les trains passant au loin évoquent de drôles d’énergies.
J’émerge lentement d’une moite léthargie
Et plonge dans une heureuse mélancolie.
Paupières étourdies, j’esquisse un sourire
Devant ce nouveau jour prêt à m’attendrir.
Les rêves extravagants, aux oubliettes,
Ont laissé place aux lueurs discrètes.

Je franchis la dernière, la dernière des frontières.
Entre éveil et sommeil, le voile se desserre.
Je franchis la dernière, la dernière des frontières.
De l’ombre à la lumière, j’éclate mes repères.

J’évolue en profondeur,
Captivé par l’illusion de ce monde en couleurs.
Mes sens donnent du relief aux êtres.
Mes gestes marquent la présence du maître.
Je découvre les joies, les joies enfouies,
Masquées par les egos instruits.
Dépouillement des conditionnements,
Reste l’essence de qui nous sommes vraiment.

Je franchis la dernière, la dernière des frontières.
Entre veille et réveil, je change d’hémisphère.
Je franchis la dernière, la dernière des frontières.
Je m’unis à autrui et retrouve la vérité première.
Je franchis la dernière frontière.

Peinture sonore

Un étrange mélange,
Des textures dérangeantes
Envahissent mon corps.

Des sensations sismiques,
Des notes cristallines,
Se glissent clandestines.

Des flashs lumineux
Aux accents lumineux
M’assaillent de l’intérieur.

Peinture sonore,
Corps indolore,
En suspension,
La nuit dehors.

Peinture sonore,
Corps indolore,
En immersion,
Dans un rêve d’or.

Peinture sonore,
Peinture sonore,
Son des rêves d’or,
Couleur d’aurore.

Peinture sonore,
Peinture sonore,
Son des rêves d’or,
Couleur d’aurore.

Vision mono-chromique
De fréquences électriques
Dessinant leurs motifs.

Sur un nuage divin,
Je capte la symphonie
D’un horizon lointain.

Exquise mélodie,
Traversant l’invisible,
Unifiant l’énergie,
Équilibrant nos vies.

Je sens que j’oublierai
Tous ces vastes trésors
Qui résonnent encore
Au fond dans le décor.

Je sens que j’oublierai
Tous ces vastes trésors
Qui résonnent encore
Aux fins fonds du décor.

Peinture sonore,
Corps indolore,
En suspension,
La nuit dehors.

Peinture sonore,
Corps indolore,
En immersion,
Dans un rêve d’or.

Peinture sonore,
Peinture sonore,
Son des rêves d’or,
Couleur d’aurore.

Peinture sonore,
Peinture sonore,
Son des rêves d’or,
Couleur d’aurore.

Le présent

Le temps s’évade
De sa prison,
Insaisissable,
En suspension.
Tel un nuage,
Nappe de coton
Protéiforme
Qui retient l’eau.
Il s’aventure,
Loin du connu
Au gré des vents
Soufflant à vue.

Un moment,
Un instant,
C’est maintenant,
Le Présent.
Un moment,
Un instant,
C’est maintenant,
Le Présent.

Le temps échappe
Aux injonctions
De nos messages
Subliminaux.
Les 24 heures
De l’illusion
Ont indiqué
Leurs intentions
Un jour, une heure,
Incontrôlés,
J’épouse les vagues
En fluidité

Un moment,
Un instant,
C’est maintenant,
Le Présent.
Un moment,
Un instant,
C’est maintenant,
Le Présent.

Le temps s’efface
Derrière les murs
De nos écrans
Sous dictature.
Un goéland
S’en est saisi.
Nouvel espace,
Nouvelle vie.
Nouvelle vie.

Un moment,
Un instant,
C’est maintenant,
Le Présent.
Un moment,
Un instant,
C’est maintenant,
Le Présent.

Force créatrice

Il n’y a pas de course,
Juste un chemin.
Il n’y a pas de doute,
Que de l’entrain.

Il n’y a que des rêves,
Que des sourires.
Il n’y a que l’amour
Qui peut servir.

Tu es magnifique.
Magnifique.
Magnifique, magnifique.
Force créatrice, magnifique.
Magnifique.

Sors du sens unique,
Du sens qui profite,
Des images magiques,
Qui t’étourdissent.

Des étoiles sur ta peau
Qui s’évanouissent,
S’envolent dans la nuit,
Sans cicatrice.

Tu es magnifique.
Magnifique.
Magnifique, magnifique.
Force créatrice, magnifique.
Magnifique.

L’esprit inspire

Je déambule dans la forêt,
En funambule des verts sentiers.
Des chênes, des frênes, des châtaigniers,
Ondulent et dansent comme déchaînés.
De ces géants soumis soumis au vent
Viennent s’évader les feuilles d’automne
Qui s’abandonnent au sol trempé.

La terre boueuse retient mes bottes.
Ma conscience elle attire des notes.
L’inspiration vient en marchant.
Libération de mes tensions,
L’esprit léger, mental absent,
Je suis l’instinct de création.

Est-ce la route à emprunter?
Est-ce le chemin de vérité?
Toi seul le sait,
Laisse ces vers t’imprégner.

J’accepte et grandis.
J’aime donc je suis.
La joie est la voie.
Suis la avec foi.

Le temps s’écoule à toute allure
Quand la passion en moi perdure.
Ou que je sois, quoi que je fasse,
Je suis heureux, les murs s’effacent.
La voix est claire, même sous la pluie.
Le ciel est bleu, transit d’éclairs
Qui électrisent les cimetières.

Les éléments m’ont aspiré,
Dans leur folie bien orchestrée.
Les idées fusent, je m’exécute.
Dans mon carnet, je canalise.
Pas de questions, que des surprises
Qui tombent à pic sans parachute.

J’accepte et grandis.
J’aime donc je suis.
La joie est la voie.
Suis la avec foi.
Suis la avec foi.

Comme le vent

Soleil levant,
Tous les jours nouvel an.
Sourire d’enfant,
Sans faire faute en avant.

Simple moment,
Savoir goûter l’instant.
Corps bien présent,
Futur et passé absents.

Tout de suite, maintenant, libre comme le vent.
Tout de suite, maintenant, libre en étant.
Tout de suite, maintenant, et pour longtemps.
Tout de suite, maintenant, libre comme le vent.

Soleil levant, sourire d’enfant, tout de suite, maintenant, libre comme le vent.
Soleil levant, soleil levant, soleil levant, soleil levant, soleil levant.

Véhicule arrêté,
Volonté alignée,
Je perçois l’unité
Derrière les vitres teintées.

Connexion réussie,
La lumière jaillit,
Confiance rétablie,
Nous sommes au paradis.
Nous sommes au paradis.
Tout de suite, maintenant et pour longtemps
Tout de suite, maintenant, libre comme le vent.
Tout de suite, maintenant, tout de suite, maintenant,
Tout de suite, maintenant, libre comme le vent.
Comme le vent.

Bébé nageur

Je m’enfonce dans un marécage de pensées aléatoires
Qui obstruent mon chemin de croissance vibratoire.
Certaines me collent à la peau, ralentissent mon départ,
D’autres s’évaporent au contact de mon feu incantatoire.

Je me perds dans un dédale d’informations
Me détournant de mes intentions,
Je plane comme un avion
Qui fait Paris New-York en passant par Saïgon.

Regarde à l’intérieur,
Deviens un bébé nageur.
Yeux ouverts en profondeur,
Plonge dans ce parfait bonheur.
Deviens un bébé nageur.
Regarde ce bébé nageur.

Perturbé, perturbé par l’extérieur,
Venu troublé mon intérieur,
En silence je me plante sur le sol en tailleur.
Je retrouve le calme des battements de mon cœur.

Regarde à l’intérieur,
Deviens un bébé nageur.
Yeux ouverts en profondeur,
Plonge dans ce parfait bonheur.
Deviens un bébé nageur.
Regarde ce bébé nageur.

Quand j’atteins, quand j’atteins le vide,
C’est toujours pour un seul instant.
Je reviens aussi vite dans ce temple lancinant.
Je laisse aller ma joie faire le tri patiemment.

Je suis un bébé nageur,
Un bébé nageur.
Yeux ouverts en profondeur,
Plonge dans ce parfait bonheur.
Je suis un bébé nageur,
Un bébé nageur.

Ardent défi

Le ciel du jour émerge.
Les ombres du ciel s’enlèvent.
Blême la lune s’en mêle.
Bleu l’horizon s’élève.

Derrière les masques, un seul élan,
Le temps s’étire silencieusement.
L’humanité en confinement,
Respire un air revigorant.

Dans l’immédiat qui s’assoupit,
L’activité au ralenti,
Résiste une plume, ardent défi,
Vient réveiller ce qu’on oublie.
Vient réveiller ce qu’on oublie.
Ce qu’on oublie, Ce qu’on oublie, Ce qu’on oublie.

Le soleil brille uni.
Ses rayons transmettent la vie,
Transpercent nos ennuis,
Diffusent de saines envies.

Les vagues de peur se sont creusées,
Dans le sillon des mille décès.
Les continents survivent noyés.
Chacun retourne à ses essais.

Pour chaque ligne se dresse un mur.
Pour tous niveaux, même les plus durs.
Obstacle qui pousse à grandir.
Toutes les montagnes peuvent se franchir.
Toutes les montagnes peuvent se franchir.
Toutes les montagnes peuvent se franchir.